Lundi dernier, la Ministre de l'Ecologie a annoncé le lâcher de 5 ours slovènes dans les Pyrénées centrales. Cette population est en effet génétiquement proche des ours pyrnéens encore présents.
Aussitôt annoncés, ces ours subissent les foudres des éleveurs et autres anti-plantigrades qui accusent les ours des pires maux.
Ce que ne disent pas ces éleveurs, c'est la prime qu'ils reçoivent pour chaque bête de leur cheptel tuée par un ours, l'aide qu'ils perçoivent pour protéger leur bétail (mise en place de clôture, achat de chiens patous...) bref tout un arsenal financier payé par l'Etat aux rares éleveurs qui arrivent à prouver que leurs bêtes ont bien été tuées par un ours. Car pour ces éleveurs, c'est la plus grosse difficulté !
Et que dire de ces gens qui n'ont qu'une peur : se faire attaquer par l'ours alors qu'ils vont cueillir des champignons ! Des cas existent c'est vrai, mais ils sont quand même d'une extrême rareté. L'ours, comme la plupart des animaux sauvages évite l'homme.
Mais cet apport de 5 ours est totalement insuffisant, il en faudrait trois fois plus pour que la population ursine pyrénéenne soit viable génétiquement. Espérons que les projets de réintroduction d'ours prévus par le prédecesseur de Mme Olin, soit 15 individus sur 5 ans soient respectés.
Bonne journée