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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 22:02

Il y a quelques jours, le message suivant m'a été envoyé :

"La nouvelle avait perturbé les ondes.
Un chroniqueur horticole courageux s'insurgeait, sur France Inter, de la
parution imminente d'un décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006),
qui l'empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur
permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons.
Interdit de dire que l'eau chaude est un bon désherbant pour les allées.
Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles
des choux.
Interdit de donner la recette séculaire d'un extrait d'ortie, appelé purin !
L'information paraissait si énorme que personne n'y a cru !
L'interdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour
confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait d'en
parler, avait beau être assortie d'une peine 2 ans de prison et 75000 euros
d'amende, elle faisait sourire !

Et pourtant l'action menée vendredi dernier conjointement par les services
de l'Inspection Nationale des Enquêtes de Concurrence, de Consommation et de
Répression des Fraudes et le Service Régional de la Protection des Végétaux
de l'Ain chez un promoteur de techniques agricoles alternatives marque un
tournant nouveau dans ce que l'on appelle désormais la guerre de l'ortie !
L'intervention des services de l'état s'est conclue par la saisie de cours
théoriques (quid de la liberté d'expression et d'enseignement ?), la
profération de menaces non dissimulées et l'interdictions de pratiques aussi
diverses et incongrues que celles d'aller récolter avec les stagiaires des
plantes sauvages dans la nature !

Qu'on se le dise, il est donc bien désormais interdit de faire référence et
de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires qui sont
pourtant un inaliénable bien commun !
Voilà pourquoi l'Association des Amis de l'ortie souhaite interpeller les
pouvoirs publics et sollicite pour cela le soutien des médias concerné par
une telle confiscation de nos libertés fondamentales.
Comment un décret pourrait-il amputer les citoyens d'un pays de leur mémoire
collective ?
En vertu de quel principe un décret prive-t-il le citoyen de ses droits
démocratiques les plus élémentaires, à savoir celui d'expression, gravement
menacé ici, mais aussi celui du choix de cultiver son jardin comme il l'
entend ?
C'est Voltaire qui doit se retourner dans sa tombe ?
Qui a pu initier une telle ineptie législative qui prétend confisquer le
savoir des anciens et prône l'inquisition contre les techniques alternatives
et naturelles de production, qui jusqu'à preuve du contraire ne sont que
bénéfique pour la santé publique ?
Voilà quelques-unes des interrogations soulevées par l'intervention des
pouvoirs publics jeudi dernier, qui a n'en pas douter sera la première d'une
longue série, si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à
cette nouvelle vague répressive.
Bernard Bertrand, porte parole de l'association des Amis de l'ortie."

Cette loi semble bien sur les rails, car depuis plusieurs médias s'en sont fait l'écho.
Ceci est vraiment étrange, à un moment où l'on prône le développement durable, le développement des énergies renouvelables et où les pouvoirs publics font tout pour développer les moyens écologiques de vivre.... L'utilisation de fertilisants naturels ou de désherbants a base de plantes serait donc interdit !

Nos gouvernants sont-ils si aveugles qu'ils ne voient même pas qu'ils se contredisent, ou alors cèdent-ils aux sirènes du développement des firmes chimiques, pourvoyeuses d'engrais et de polluants divers ?

Bonne fin de journée

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