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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 14:28

graphosoma-lineatum.jpg.jpgBonjour à toutes et tous,

 

La séquence élections étant terminée, passons à d'autres choses tout aussi captivantes et qui elles, durent toute l'année...

 

Dans mes activités personnelles qui tiennent une grande place dans mon quotidien (en dehors du boulot évidemment), il y a l'entomologie.

En effet, depuis l'âge de 8-10 ans je suis passionné par les insectes, leur mode de vie et je les collectionne également, que ce soit en boitesoù ils sont épinglés ou en photo...

J'ai un faible en particulier pour les punaises (Hémiptères), ces jolies petites bestioles souvent colorées, mais auxquelles de nombreuses personnes trouvent une odeur nauséabonde. Pourtant, en y regardant de plus près ce sont des insectes très intéressants, tant du point de vue de la diversité que de celui des comportements.

En effet, on y trouve des petites (2-3 mm) et de grosses (30 mm) espèces qui ont des habitudes et des lieux de vie très variés, c'est par exemple dans cet ordre qu'on trouve les seuls insectes vivant en eau salée (des Gerris qui vivent en bord de mer).

Leur étude est passionnante et permet de découvrir plein de choses sur son environnement !

 

Autre passion, toujours en lien avec les insectes, et que je commence seulement : l'élevage de fourmis... là aussi tout un champ de recherches et d'études s'ouvre à moi avec l'élevage de ces insectes sociaux.

Si l'aventure vous tente, vous pouvez trouver des infos très itnéressantes sur le site "AcideFormik" à l'adresse suivante : http://www.acideformik.com/forums/index.php?act=home

 

L'été semble vouloir arriver timidement, espérons que ce sera l'occasion de belles observations.

 

Bonne journée

 

JF

En photo un Graphosoma italicum ou Pentatome rayé.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:23

thumb_vote_utile.jpgBonjour,

 

L'autre soir, notre "cher" Nicolas (les guillemets sont une allusion aux derniers rapports du sénateur Dosières) a évoqué la possibilité d'augmenter les surfaces construites de 30%. Quelle mouche l'a donc piqué ???

En effet, il y a, en France, environ 50 000 logements (appartements ou maison) qui sont libres de tout occupant ! Qu'est-il donc besoin d'en construire plus ? Ne vaut-il mieux pas occuper ceux qui sont libres avant de voir s'il est utile d'en mettre en chantier ?

 

Cette fausse bonne idée aura, à mon avis 2 effets néfastes :

- le 1er, bien que Naboléon affirme l'inverse, sera certainement une augmentation des prix, sur les terrains et les constructeurs. En effet, les possesseurs de terrains ne manqueront pas de faire valoir que le promoteur devrait faire plus de bénéfices donc, ils voudront leur part du gateau !

- 2ème effet, bien plus pervers, on risque, malgré ce qu'on en dit, d'étaler encore plus l'habitat dans les zones rurales. En effet, les villes n'ont plus guère de terrains constructibles. On va donc devoir trouver des terrains dans les zones rurales.

Ceci aura deux conséquences : une réduction encore plus importante de la SAU (surface agricole utile), donc moins de cultures de là, moins d'autonomie alimentaire; d'autre part une artificialisation accrue des sols source de problèmes sur nos approvisionnements en eau !

 

Sur ce 2ème effet, François Bayrou propose des actions concrètes qui stopperaient l'étalement urbain, empêcheraient l'imperméabilisation des sols et donc sauvegarderaient notre ressource en eau !

Il les a exprimées lors du dernier congrès FNE et vous en trouverez une bonne analyse ici : blog.

 

Je trouve d'ailleurs que les débats écologiques sont singulièrement absents de ce début de campagne... Il est pourtant important de comprendre (j'en ai fait un billet dernièrement) que le développement durable dans tous ses aspects est un des éléments de réflexion politique les plus importants si on veut toucher tous secteurs (économique, social, environnemental et culturel).

 

Bonne journée

 

JF

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 18:53
Bonjour,

Je vous avais indiqué dans un précédent message, que nous retournerions probablement en Roumanie courant juin. Eh bien nous en rentrons juste !
Du 14 au 27 juin, nous avons passé un séjour très agréable dans ce pays, que nous avions quitté en septembre dernier, en se promettant d'y revenir et d'aller faire une virée dans le delta du Danube.
Le Delta, un rêve de gosse qui me poursuit depuis plus de 20 ans.... Le voilà enfin réalisé. J'avais, je pensais, bien préparé notre déplacement, les hébergements et les visites, mais suite à un événement de dernière minute, et une mauvaise volonté manifeste du guide choisi, le voyage a failli capoter !
Heureusement, une amie de nos amis roumains, directrice d'un musée à Tulcea nous a trouvé la solution idéale : une pension dans une famille dont le mari est pêcheur professionnel dans le tout petit village de Mila 23. Cette zone du delta est peuplée de russophones que l'on appelle les Lipovènes. Nous nous sommes donc retrouvés chez Paul et Agripina, dans une jolie maison dont une aile entière était aménagée pour recevoir des touristes, 3 chambres, deux salles de bains (accessibles) et vraiment tout le confort possible.
Le premier soir à notre arrivée nous avons négocié l'hébergement et le prix des balades, vraiment très abordables : pour la chambre 80 lei (environ 22€) par nuit où on pouvait dormir à 2 ou 3, les repas 43 lei (~ 12€) par personne et par jour et les balades 100€ (le plus cher) par jour (soit 7h de balade). Les balades ont également été discutées avec Paul qui, de par son métier, connaît très bien l'avifaune de son coin et a pu me dire les espèces que nous étions susceptibles de rencontrer...
Après un bon repas de poisson, dodo, car le lendemain debout à 6h pour la première sortie....
Première sortie le mardi matin, de 8h à midi .... Une débauche d'oiseaux, de couleurs, de verdure.... Pas moins de 35 espèces observées dont 12 nouvelles, et 4-5 exclusivement visible dans ce paradis pour les ornithos : pélicans, blancs et frisés, cormorans pygmées, ibis falcinelles, aigrettes et hérons de plusieurs espèces...
Notre guide Paul faisait en même temps  la tournée de ses nasses et nous récupérons ainsi une belle carpe et un silure, première rencontre avec cette espèce en milieu sauvage.
Evidemment, je veux tout photographier, tous les oiseaux, les paysages..... Et Paul, très gentiment, faisait tout pour que je puisse réussir mes photos. Il tenait compte de la lumière, tournait la barque en fonction du soleil, coupait le moteur pour continuer à la rame pour faire moins de bruit.... Il nous fit également traverser un lac occupé par une colonie de guifettes (moustac et leucoptères) que nous avons pu approcher très près.
Le mardi et le mercredi, notre vie a donc été rythmée par les balades matinales et les siestes avant de repartir en balade en fin d'après-midi.
Lors de ces balades nous avons rencontré peu de touristes, la saison n'est pas encore commencée, et les rares gros bateaux que nous avons rencontrés nous ont conforté dans le fait que notre amie Cristina, de Tulcea, avait fait le bon choix pour nous....
Cet endroit est, probablement, un des plus beaux que j'ai visité et vraiment l'accueil dans cette famille fut très chaleureux, une adresse à retenir pour un prochain voyage !

L'endroit est beau, mais menacé. En effet, le tourisme risque, dans les prochaines années d'y faire des ravages, nous avons déjà pu voir les premiers effets, avec des constructions "à touristes" qui choquent par leur grandeur et leur visibilité dans le paysage.... D'autres projets d'ailleurs menacent le delta comme cette route qui doit traverser une zone de protection intégrale dans le sud du côté du lac Sinoe /Razelm.
Je vous invite d'ailleurs à signer la pétition qui doit être envoyée au gouvernement roumain pour s'opposer à ce projet.

Pour finir sur une note positive, je dirais que cet endroit est vraiment magique et que pour tout ornithologue il constitue une destination de rêve.

Bonne journée

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 13:26
Bonjour,

Absent depuis quelques jours pour cause de déplacement à Lisbonne (des articles suivront), j'ai suivi, grâce à TV5 Monde et les chaînes allemandes le sommet de Bruxelles qui avait pour principal objet la relance de l'intégration européenne.
Ne gâchons pas notre plaisir, ce sommet a quand même plutôt bien fini... au regard de ses débuts plutôt cahotiques !
Il faut reconnaître que Sarkozy y a mis du sien pour faire avancer le dossier de son "traité simplifié". Et, le contenu de celui-ci est tout de même assez fidèle à l'esprit de la défunte Constitution, même si certains éléments clefs tels que les symboles (qui existent toujours de manière non officielle), ne sont pas repris. Ceci afin de ne pas donner à l'U.E. le statut d'un Super-Etat conformément aux souhaits de certains....
Ce qui, par contre est bien plus discutable est la non application de la charte des droits fondamentaux sur le territoire britannique, ceci afin de ne pas les obliger à assouplir leurs lois sur le travail et certains aspects sociaux.
Certains éléments repris du TCE donnent plus de poids au Parlement européen, ce qui n'est que justice pour ce parlement démocratiquement élu représentant plus de 480 millions d'Européens.

Aujourd'hui, les négociations avec la Turquie reprennent sur deux chapitres, le 3ème (Union monétaire) n'étant pas ouvert à la demande de la France. Ceci évite une nouvelle crise franco-turque qui aurait pu empoisonner la dernière semaine de présidence allemande !
En effet, à partir du 1er Juillet, ce sera le Portugal qui conduira la politique européenne avec comme grand événement, l'ouverture de la Conférence Intergouvernementale sur le nouveau traité européen qui s'ouvrira en Octobre.

Bonne journée.
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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 22:23
Bonjour,

Ci-dessous, un appel à nous fédérer, nous les blogs MoDem !
Si vous souhaitez vous inscrire, rendez-vous sur le site de Quitterie.
Toutes les tendances politiques sont représentées.


Virginie Votier et Quitterie Delmas, les Jeunes Libres, invitent les jeunes démocrates blogueurs à se regrouper et s’organiser pour améliorer leur visibilité :

Démocrates

* Près de 7 millions de Français ont souhaité le 22 avril 2007 en confiant leur bulletin à François Bayrou l’émergence d’une voie nouvelle, inédite. Celle de la politique combative et constructive, celle du développement durable, celle du dialogue social et du rassemblement des forces vives, celle de l’Humanisme, celle de l’Europe, celle de la sociale économie, celle de la refonte de nos institutions. Génération émergente, nous avons décidé de soutenir la création d’un mouvement démocrate, et si nous le souhaitions, participer activement à sa fondation. Nous aimons internet car il nous permet de promouvoir nos idées, notre diversité et dépasser les barrière partisanes et géographiques.

Voici nos blogs :

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 08:06
Bonjour,

Ca y'est, nous avons un nouveau président... Souhaitons lui beaucoup de courage pour réussir tout ce qu'il nous a promis.
Espérons que dans sa volonté de donner toujours plus aux riches, il n'en oublie pas moins ce qui travaillent pour des salaires modiques.
Enfin, laissons lui le crédit de la nouveauté, tout en restant vigilant sur ses actions.

Alors qu'au PS on sent bien que les différents courants risquent de s'affronter pour obtenir la prééminence, au centre de l'échiquier politique, une nouvelle force est en train de naître.
François Bayrou, malgré le départ de nombre de ses députés vers la majorité présidentielle, va reconstruire un nouveau parti qui tienne compte de ses 18.5% obtenus au 1er tour. En effet, dans ces 18.5% se reconnaissent des gens plutôt de droite, mais également des gens qui auparavant se réclamaient du PS qui ne se sont pas reconnus dans la candidature de Ségolène. On peut penser, à postériori, que le score aurait été bien différent si DSK avait été investi par les militants socialistes.

François Bayrou fait là un pari sur l'avenir que les électeurs qui l'ont porté à la 3ème place le suivent dans l'aventure législative pour lui donner un groupe à l'Assemblée qui puisse agir en tant que force indépendante. Ce pari est risqué mais tenable... et qui ne risque rien n'a rien c'est bien connu.
Demain ce nouveau parti devrait voir officiellement le jour, mais vous pouvez déjà vous "pré-inscrire" sur le site bayrou.fr ici : Mouvement démocrate.

Longue vie à ce nouveau mouvement qui saura, n'en doutons pas, rester libre !

Bonne journée.
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 10:59
Bonjour,

Je reprends ici une fiche "environnement" issue du programme de François Bayrou.

Il a bien compris que le développement durable n'était pas qu'une histoire d'environnement, mais aussi de développement économique responsable et de développement social.

En ligne une vidéo très intéressante de Corinne Lepage sur l'écologie politique avec F. Bayrou : http://www.dailymotion.com/

1. Relever les défis énergétiques et climatiques

1.1. Réduire nos consommations d’énergie et modifier nos sources d’approvisionnement pour diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050

La crise climatique n’est pas un fantasme mais une réalité. Cela place tous les pays de la planète, et en particulier les démocraties, devant une responsabilité inédite pour préserver l’avenir de l’espèce humaine : cela impose notamment de changer les attitudes et les habitudes du combat politique. L’objectif de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 est désormais partagé par tous, mais rien n’a encore été entrepris pour nous mettre en capacité de réussir ce challenge.

Or, face à l’ampleur de ce défi, il est absolument nécessaire de définir une politique orientée sur le long terme visant à ce que chaque citoyen, chaque entreprise et chaque administration puisse devenir un acteur impliqué dans la lutte contre les gaz à effet de serre.

Nous devons dès maintenant nous mettre en ordre de bataille dans ce sens, ce qui signifie que pour la prochaine mandature nous devons nous fixer l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 15%. Ce plan d’adaptation au changement climatique doit selon moi s’appuyer sur les cinq leviers suivants :

  • l’élévation des normes techniques d’efficience énergétique, notamment dans le bâtiment où nos logements sont notoirement moins performants que ceux construits en Allemagne par exemple.

  • une fiscalité réorientée pour susciter chez chaque acteur des comportements plus éco-responsables. Cela passe par des taxes pénalisantes pour les comportements les plus polluants et aussi par des avantages fiscaux incitatifs pour ceux qui choisissent des équipements ou des technologies écologiques ;

  • une mise à plat complète de notre « mix énergétique », avec un développement ambitieux des énergies renouvelables (solaire thermique, éolien, bois énergie et également biocarburants de seconde génération, biogaz, géothermie) et un maintien maîtrisé et transparent du nucléaire civil ;

  • la formation de la population : je suis convaincu que les français sont prêts à modifier leurs comportements, à condition que chacun ait conscience des raisons qui rendent nécessaire cette modification ;

  • enfin un effort de recherche sans précédent, qui n’aura le volume nécessaire que s’il est conduit au niveau européen, et qui visera le développement des énergies nouvelles (énergies marines, solaire, piles à combustibles ou biocarburants de nouvelle génération) et de la séquestration du carbone.

La filière nucléaire de production d’électricité fait partie des instruments indispensables et de nos atouts pour lutter contre l’effet de serre. Mais nous avons besoin d’une expertise scientifique sur l’EPR. Derrière ce projet se pose la question du renouvellement de nos réacteurs actuels et une décision aussi structurante pour notre politique énergétique doit se prendre à l’issue d’un débat le plus large et le plus démocratique possible. Je ne suis donc pas d’accord pour que la décision soit prise en catimini. Il faut organiser avant l’été un débat national, pour prendre les décisions à long terme sur notre politique énergétique.

1.2. Relever en priorité les défis des transports et du bâtiment

C’est bien sûr dans les domaines des transports et du bâtiment qu’il faudra appliquer cette politique de la manière la plus résolue, puisque ces deux secteurs représentent à eux deux environ 50% des émissions, et que ce sont dans ces deux domaines que l’évolution actuelle est la plus préoccupante.

Dans ces deux domaines, la mesure qui me semble la plus efficace est la mise en œuvre d’une « taxe carbone » sur les carburants d’origine fossile. Les taux de cette taxe seront faibles au départ pour être augmentés progressivement. Bien entendu sa mise en place devra être annoncée à l’avance pour laisser à chacun le temps de s’adapter, et promue autant que possible dans un cadre européen pour éviter tout effet de dumping fiscal.

Ainsi, en matière de transports, je propose :

  • de rétablir la priorité des financements publics en faveur du développement d’infrastructures de transport en commun fiables, confortables et accessibles au plus grand nombre, et du développement du fret fluvial et ferroviaire.

  • de développer le potentiel du fret fluvial et du cabotage, et de rendre le fret ferroviaire techniquement et économiquement viable en se fixant comme objectif l’obligation du ferroutage pour les camions traversant la France à l’horizon 2025. Financement : les ressources de la taxe carbone.

  • d’inciter à des comportements nouveaux (arbitrages en fonction de l’impact « carbone », covoiturage, télétravail, suppression des déplacements aériens et routiers inutiles…)

  • de tirer profit au plus vite du potentiel offert par les bio ressources pour diminuer notre dépendance au pétrole ;

  • d’encourager la recherche et le développement de véhicules nouveaux : performances des moteurs, contrôle électronique, redescente en gamme pour rapprocher les véhicules de leur usage réel (diminution de poids, de puissance et de vitesse), motorisations sans émission de CO 2.

Dans le domaine du bâtiment, je propose également :

  • de rendre rapidement les normes pour les nouvelles constructions plus exigeantes pour la performance énergétique des logements et bureaux (vitrages peu émissifs, isolants performants, chaudières à condensation, pompes à chaleur géothermales, solaire thermique pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage, construction à énergie positive...) ; toutes ces technologies doivent nous permettre de fixer avant 2010 une norme maximale pour les constructions neuves de logements à 50 KWh/m 2 pour les consommations d’énergie primaire liées au chauffage.

  • de mettre en œuvre des allégements de fiscalité vraiment incitatifs pour la construction aux normes de la qualité environnementale (du type des 14 cibles HQE et référentiels similaires) ;

  • de lancer une vaste opération de réhabilitation du patrimoine bâti. Avec un rythme de renouvellement du parc de logements de 1% par an, nous ne pouvons aucunement nous permettre d’attendre le seul renouvellement naturel de celui-ci. Je propose donc une modulation de la taxe sur le foncier bâti en fonction des performances énergétiques des bâtiments pour inciter à la rénovation. Obliger toute nouvelle construction d’aller dans le sens de la réduction des G.E.S, en particulier à avoir un dispositif d’énergie renouvelable.

2. Assurer la protection de notre planète, de sa biodiversité et de la santé des êtres qui la peuplent

2.1. Un aménagement du territoire plus rationnel et soucieux de biodiversité et d’équité sociale

L’aménagement du territoire, c'est-à-dire l’utilisation rationnelle de l’espace, est indissociable du développement durable.

Cela passera par :

- la limitation de l’étalement perpétuel de la ville qui menace l’équilibre de notre pays, coûte cher en transport, carburant et carbone, favorise les exclusions sociales et ravage nos paysages ;

- une politique de préservation et de reconquête des sols faces aux pollutions et à l'imperméabilisation ;

- la prise en compte plus sérieuse des risques technologiques et naturels ainsi que des nuisances sonores et olfactives dans les projets de construction et d’infrastructure. Il ne faut plus subir mais prévenir les catastrophes (AZF à Toulouse, inondations de Nîmes, Aramon, Vaison la Romaine…) ;

- un aménagement du territoire qui se soucie de la biodiversité car la faune et la flore doivent disposer d’espaces protégés reliés entre eux par des zones préservées ; ainsi elles pâtiront moins des « frontières » que constituent pour elles l’urbanisation anarchique et les axes de circulation ;

- le recours systématique aux règles de « quartiers durables » pour la réhabilitation ou la conception de zones urbaines ;

- le renforcement des projets d’aménagement et de développement durable (PADD) des plans locaux d’urbanisme (PLU) des communes en les rendant opposables ;

- la suppression de toute dérogation à la loi « SRU » imposant 20% de logements sociaux ;

- l’obligation pour chaque commune et collectivité locale de plus de 10000 habitants de faire procéder à un état des lieux indépendant sur ses impacts de développement durable et définir un plan local de développement durable (Agenda 21).

Une économie plus sobre, plus solidaire et responsable est une économie qui respecte et protège son patrimoine naturel.

Il est impératif de :

- réaliser et rendre public un état des lieux national indépendant de la faune et la flore, à partir des

structures existantes (observatoires et offices nationaux et locaux) et en partenariat avec les associations écologistes, de chasseurs et de pêcheurs ;

- promouvoir le rôle des associations de protection de l’environnement en pérennisant leur financement et leurs modes d’actions et en les associant à l’action des organismes publics (ministère, collectivités …)

- suivre systématiquement l’impact sur la biodiversité des projets d’infrastructure ou d’urbanisme, d’intégrer un bilan en amont, pendant et après les travaux ;

- dresser un bilan indépendant de la législation actuelle et notamment de l’application de la directive Natura 2000 et de la loi de protection du littoral ;

- proposer un observatoire européen de la biodiversité ayant un pouvoir d’alerte des parlements européen et nationaux ;

- développer la pédagogie citoyenne et la lutte contre l’emploi irraisonné des pesticides à usages domestiques.

2.2. Se protéger des risques sanitaires & environnementaux

Des maladies liées à l’activité humaine apparaissent et se développent. Nous avons besoin de mieux les connaître et d’être efficacement protégés ; c’est pour cela que je suis favorable à la création d’une Autorité indépendante chargée de l’alerte sanitaire et environnementale. Elle aura pour vocation de développer des inventaires des risques et des études épidémiologiques indépendantes, notamment sur les impacts sanitaires des dégradations de l’environnement, à commencer par le réchauffement climatique, la pollution de l’air, des eaux et des sols, ainsi que l’importance des perturbateurs endocriniens.

N’oublions pas que les pays les plus pauvres demandent déjà l’accès aux soins alors qu’ils subissent souvent les pollutions des pays les plus riches sans pouvoir se protéger.

Il faut donc :

- accorder à l’OMS un droit d’ingérence sanitaire pour prendre en charge les situations d’urgence, pour construire des systèmes de soins par délégation et organiser les licences obligatoires de médicaments et le respect du « droit à la santé » ;

  • réfléchir à une fiscalité mondiale sur une assiette large et globale (télécommunications par exemple) pour financer les programmes de lutte contre les risques de base pour les populations en danger (enfants, mères, pandémies…) sur le modèle à prolonger de l’Unitaid ;
  • développer en France la médecine environnementale. Permettre aux associations environnementales d’être présente dans la gestion de la sécurité sociale.

3. Promouvoir une économie écologiquement et socialement responsable

3.1. Une logique de durabilité et de responsabilité

Je suis pour la promotion d’une économie plus responsable, d’une croissance « sobre » sur le plan environnemental et social.

Il faut pour cela :

- faire appliquer les obligations d’informations des impacts sociaux et environnementaux des entreprises cotées et l’étendre aux entreprises publiques ;

- appliquer rigoureusement le règlement de Reach, pour préserver la santé et l’environnement des substances chimiques;

- promouvoir activement l’investissement socialement responsable (fonds développement durable, solidaires ou éthiques) en déterminant une définition légale, en imposant des critères de durabilité aux placements publics (à l’instar des pratiques du Fonds de Réserve pour les Retraites) et en les encourageant fiscalement ;

- encourager la consommation de produits à plus value sociale et environnementale (commerce équitable, bio…) en clarifiant notamment les labels, en multipliant les actions pédagogiques et en communiquant l’empreinte sociale et environnementale des produits et services ;

- r éaliser un inventaire mondial des matières non renouvelables et en vue d’en limiter ou interdire l’utilisation ou encore mettre en place des plans de transition, à partir de quotas ;

- mettre en œuvre des dispositifs luttant contre les publicités « écologiquement » mensongères ; remplacer le Bureau de Vérification de la Publicité par une autorité administrative indépendante de la publicité;

- inscrire, parmi ces orientations, celles qui doivent l’être dans les programmes scolaires.

En outre, le déchet le moins polluant étant celui qu’on évite de produire, je souhaite mettre en œuvre une politique volontariste de réduction à la source des déchets. Sur la prochaine mandature l’objectif que nous nous fixerons sera de réduire de 20% la quantité de déchets produite. Les mesures qui nous permettront de tenir ce cap sont les suivantes :

  • imposer l’éco-conception au stade de la fabrication et le recyclage des produits en fin de vie (étendre le principe de la directive européenne D3E sur les déchets électriques et électroniques à d’autres produits) ;
  • favoriser les produits « durables » ou réutilisables au profit des « jetables » quand les conditions sanitaires le permettent ;
  • faire évoluer le financement des systèmes de collecte et de traitement des ordures ménagères vers des redevances pour toutes les collectivités qui seraient calculées sur les volumes de déchets collectés pour inciter chacun à optimiser sa production de déchets ;
  • généraliser la pesée embarquée pour encourager le tri;
  • f avoriser l’économie circulaire, pour que les déchets d’une entreprise devienne la matière première de l’autre;
  • m oratoire sur les incinérateurs : il faut revoir le système des déchets en France.

Ces actions et mesures doivent faire partie des objectifs urgents de la gouvernance européenne et mondiale. La France doit cependant initier dans un premier temps au niveau national ce type d’actions, en se faisant le laboratoire d’une économie durable.

3.2. Une agriculture durable pour l’environnement et les agriculteurs

A voir les résultats économiques, sociaux et environnementaux du modèle agricole actuel, je pense qu’il est nécessaire de changer de cap. Ce changement doit être progressif et socialement acceptable pour nos agriculteurs. Il faut pour cela :

- une politique agricole régulée fondée sur les prix et non plus sur les primes, dans des zones homogènes de libre échange pour garantir des approvisionnements en produits sains, la protection de l’environnement et un tissu dense d’agriculteurs ;

- une recherche de débouchés nouveaux car l’agriculture peut rompre notre dépendance au pétrole et répondre à nos défis écologiques (biocarburants, filière bois énergie, matériaux d’origine végétale, captation du carbone…) ;

- une limitation des pesticides comme y est parvenu le Danemark, sans que cela nuise aux exploitants agricoles ;

- une diminution des intrants azotés, par exemple en programmant une diminution de 500 000 tonnes des engrais azotés de notre agriculture, pouvant être réalisée par la définition d’un bilan azoté à l’échelle de l’exploitation, et soit un "permis de consommation" de l’azote, soit un système de bonus-malus, à discuter avec la profession ;

- une réorientation des cultures pour limiter l’irrigation et la consommation en eau ;

- une agriculture biologique encouragée et les principes de l’agriculture intégrée progressivement imposés;

- une déductibilité des investissements écologiques (comme la récupération des eaux pluviales, l’utilisation des engrais naturels, de la biomasse,…) pour encourager les exploitants à des pratiques plus vertueuses.

Enfin, élu à la Présidence de la République, je demanderai au plus vite l’organisation d’un grand débat national sur les OGM, nourri d’un rapport présenté par les scientifiques de notre pays et qui s’appuiera sur une commission composée en particulier de pharmacologues. En attendant les résultats scientifiques, je suis favorable à un moratoire immédiat sur les OGM. Il ne doit pas y avoir de semis en plein champ avant que nous ayions un recul suffisant sur leurs conséquences sur le milieu et sur la santé humaine.

3.3. Une recherche ayant les moyens de préparer la croissance durable de demain =

L’environnement et l’éco-innovation sont un levier fort pour notre croissance et nos emplois, en Europe, et spécialement en France. Il faut pour cela :

  • mettre en place une grande politique de la recherche française et européenne en augmentant les investissements dans les domaines des énergies du futur, des biomatériaux, de la chimie du végétal, des biotechnologies ou encore du génome ;
  • encourager les chercheurs à développer des entreprises à la suite de leurs travaux par une réforme des aides à l’investissement ;
  • intégrer dans la comptabilité des entreprises la publication des charges et investissements relatifs à la recherche et au développement d’éco-innovations et octroyer des crédits d’impôts aux entreprises actives dans ce secteur;
  • consacrer 5% des crédits des nanotechnologies à étudier leur impact environnemental et sanitaire.

4. Mettre en place une gouvernance publique à la hauteur de nos défis

4.1. Un fonctionnement de l’Etat au service d’un développement durable

Créer un poste de n°2 du Gouvernement chargé du long terme, de la transversalité et de l’évaluation des décisions au regard du développement durable. Mais il ne doit pas s’agir du regroupement de plusieurs ministères existant aujourd’hui dans un seul ou d’un super-ministère de l’environnement, au sein duquel l'écologie serait réduite à la portion congrue ou au rôle de figurant, mais bien d’une autorité au sein du gouvernement en charge du long terme, un « sage » qui aura pour mission de penser l’impact sur l’avenir de chacune des décisions que le gouvernement prépare. Les décisions qui le concernent devront obligatoirement recevoir son contreseing.

Nous devons développer la démocratie participative et le débat public, outils fondamentaux pour un développement durable mais qui sont trop souvent aujourd’hui utilisés comme des leurres. Il faut au plus vite une loi qui pose la méthode et les principes incontournables de la concertation sur le statut du médiateur, l’obligation de réponse, les délais acceptables, la prise en compte réelle par le décideur final, le contrôle… La concertation éclairera alors efficacement les choix publics.

Il faut par ailleurs que chaque grande collectivité rende plus de comptes sur la politique de développement durable menée. Un audit indépendant, sur le modèle des agences de notation sociale et environnementale des entreprises serait un outil pertinent.

Il faut mettre en place, à côté du PIB, des indicateurs éco-environnementaux, du type Bien Etre Economique, et indicateur de Développement humain.

Enfin, nous souffrons d’un manque de culture du développement durable que nous devons combler. Il faut renforcer l’information au grand public sur les enjeux d’un développement économique responsable, soucieux de progrès social et de respect de l’environnement. Sur ce dernier point, nous devons encourager les éco-gestes, notamment en matière de maîtrise de l’énergie, des déchets et de l’eau et surtout systématiser la question écologique dans toutes les formations, du primaire aux études supérieures et professionnelles et diffuser les bonnes pratiques de chaque catégorie d’acteur (entreprises, citoyens, pouvoirs publics…).

4.2. Un renforcement urgent de la régulation supranationale

Je pense qu’il est urgent de mettre en place une économie mieux régulée, plus sobre et plus responsable.

Cela passe nécessairement par la construction d’une gouvernance internationale plus forte, et ce :

  • Au niveau européen, construction d’une Europe politique qui fait de l’environnement un des moteurs de son projet et du développement durable l’objectif commun à tous les Etats membres. Je propose la mise en place d’instances permettant une véritable politique européenne de l’énergie et de l’écologie ayant pour objectif l'indépendance énergétique de l'Europe et la réduction des gaz à effet de serre, la recherche dans de nouvelles technologies, l'accroissement du pouvoir de négociation de l'Europe sur les marchés mondiaux et la préservation et l'amélioration de notre environnement.
  • Au niveau international, constitution au plus vite d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME) pour assurer une régulation internationale effective. Cette instance doit être mise en place au sein de l’ONU, seule organisation internationale disposant de l’audience nécessaire pour réguler les marchés financiers, pour imposer des règles et minima environnementaux et pour résoudre les inégalités écologiques Nord-Sud et leurs conséquences dramatiques. Elle disposerait de ressources propres permettant d’exercer un rôle de contrôle, d’arbitrage et de sanction pour toutes les atteintes à l’environnement dans le monde. Sur de nombreux sujets fondamentaux nous devons prendre des mesures rapidement. En matière d’éthique financière par exemple, il faut faire de la lutte contre les paradis fiscaux une priorité, ceux-ci conduisant souvent au dumping environnemental et social. En matière de transport maritime, il est temps de rendre les assurances pour la pollution environnementale obligatoire comme aux Etats-Unis et de créer par exemple un fonds mondial financé sur un pourcentage du trafic et permettant de réparer les dommages environnementaux créés.

Il faut répondre à l’urgence et en même temps bâtir un projet de société pour la France, l’Europe, la planète.

4.3. Le développement durable, une mission planétaire pour la France

Donner une nouvelle impulsion à la diplomatie environnementale de la France pour ouvrir la voie d’une gouvernance mondiale inspirée des principes du développement durable. Il revient au Président de la République Française de dire aux autres peuples que nous avons une responsabilité en commun.

Il s’agit, à l’instar de la stratégie développée par le Royaume-Uni pour le changement climatique, de s’approprier des dossiers globaux concrets et en souffrance, notamment ceux de la biodiversité, du développement intégré des territoires, des effets migratoires du changement climatique, de l’environnement et de la santé. Nous avons de nombreuses ressources, en idées, en hommes et en budget pour le faire, mais aussi une expérience et une légitimité reconnues sur certains de ces sujets. Il faut aussi donner à cette diplomatie une nouvelle dimension : porte-parole des droits de l’Homme, la France doit aussi devenir le porte-parole des droits des générations futures.

Conclusion

Il n’y a pas de projet de développement durable qui vaille :

  • sans un investissement politique fort au niveau international ;

  • sans construction de l’Europe politique ;

  • sans un Parlement français qui fonctionne ;

  • sans le dépassement des clivages politiques traditionnels ;

  • sans investissement dans la recherche et l’éducation ;

  • sans croissance économique, sans finances publiques saines et amélioration du pouvoir d’achat de nos concitoyens pour financer les mutations technologiques et les investissements nécessaires ;

  • sans solidarité envers ceux qui sont les laissés pour compte de notre société et qui souffrent le plus


Ce programme de développement durable est soutenu par des personnalités telles que Corinne Lepage et Antoine Waechter, faisons leur confiance pour aider François Bayrou à le mettre en oeuvre.

Bonne journée
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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 18:55
Bonjour,

1er février 2007. L’Alliance pour la Planète
(groupement national d’associations environnementales) lance 5 minutes de répit pour la planète, un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières.

Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !

Je compte sur chacun d'entre vous pou relayer le message. Ca ne ne coute rien, ça peut faire beaucoup pour notre prise de conscience et celle des responsables publics. Merci !
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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 18:19
Bonjour,

Ce billet est placé dans la catégorie Environnement, mais il aurait également pu être dans Actus.
Je viens de finir le "Pour un Pacte Ecologique" de Nicolas Hulot. Ce livres est très intéressant à plusieurs niveaux.
Il démontre dans quelle absurdité la société de consommation nous a amené peu à peu en 20 ans... En prenant 10 domaines précis, il fait un état des lieux d'une société "non-durable" qui court droit à sa perte.
Mais en plus de cela, il propose des idées intéressantes pour résoudre certains problèmes qui se posent à nous avec le souci de tenir compte, en premier lieu, des effets de nos actions sur l'environnement et le réchauffement climatique.
Les 5 propositions qu'il fait, et que tous les Hommes politiques ont signé, sont à mon avis, mal organisées et il aurait mieux valu qu'il commence par la 5ème, celle de l'Education.
En effet, sans éducation de la population (jeune et adulte) au développement durable, les 4 autres resteront, je le crains, lettre morte.
Une des conclusions intéressantes qu'il propose est que l'on arrivera à rien, si, dans ce combat contre les effets du réchauffement climatique, on ne s'unit pas, quelles que soient nos opinions politiques... En cela je le trouve très proche des idées de François Bayrou. Cette hypothèse d'un ticket Bayrou-Hulot n'est d'ailleurs pas si impensable que cela, elle était déjà évoquée par VinVin il y a quelques temps ici et ce serait, probablement, quelquechose de très intéressant pour la France et l'Europe.

Bonne journée
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 09:23
Bonjour,

Hier, la Commission européenne a statué pour la permanence d'interdiction de l'importation d'oiseaux sauvages dans l'UE.
Cette décision, qui avait été prise de manière temporaire en 2005, pour cause de grippe aviaire, va être étendue et rendue permanente à toutes les espèces inscrites dans la Convention CITES (sur le commerce des espèces animales en danger). Elle prendra effet le 1er juillet prochain.

Cette décision, qui ne s'applique pas aux parcs zoologiques, devrait faire chuter les importations légales d'oiseaux dans l'UE d'un million d'individus actuellement, à seulement quelques centaines dans les prochaines années. Ceci est une bonne chose quant on sait plus de 50% des oiseaux importés pour le commerce dans l'UE meurent lors de la phase de transport depuis leur pays d'origine.

D'autre part, le trafic illégal des espèces non inclues dans la convention CITES va également être stoppé, ce qui représente pas loin d'un autre million d'oiseaux sauvés qui resteront dans leur biotope d'origine.

Un des nombreux aspects positifs de cette décision est que la biodiversité aviaire des zones d'importation (Amérique du Sud, Asie et Afrique sub-saharienne) va être stabilisée et même peut-être augmenter.

Une très bonne journée !
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